LE CHANT, UNE MERVEILLEUSE PUISSANCE

« Je veux chanter pour le Seigneur. Il a remporté une grande victoire ! Il a jeté à la mer chevaux et cavaliers ! Ma force et mon chant, c’est le Seigneur. Il m’a sauvé ! Il est mon Dieu, je veux chanter pour lui ! Il est le Dieu de mon père, je veux chanter sa grandeur ! » Exode 15 : 1, 2

C’est ainsi que débute le cantique que Moïse et les enfants d’Israël ont entonné après la victoire à la Mer des Roseaux. Alors qu’ils étaient bloqués comme dans un étau, avec derrière eux l’armée de Pharaon et ses chars inspirant la terreur, et devant, la Mer ; l’Éternel leur a fait vivre une victoire éclatante en ouvrant les eaux et en leur frayant un passage, puis en les refermant sur leurs ennemis, anéantissant ainsi toute menace.
En réponse à ce triomphe divin, Moïse entraîna le peuple dans ce chant magnifique de reconnaissance. Certains le considèrent comme le plus sublime cantique de tous les temps. La ferveur des Israélites a résonné dans le désert, et l’écho de leurs accents mélodieux a retenti dans les oreilles des peuples alentour. Ils louaient Dieu pour sa grandeur, sa force et son amour. Leur foi grandissait et leurs craintes se dissipaient, parce qu’ils avaient été témoins de la manifestation divine dans leur vie.

Cette victoire dans le désert et le cantique de Moïse ont servi de référence des siècles après pour les prophètes et pour les psalmistes, témoignant que Dieu donne la force et la délivrance à tous ceux qui se confient en lui.
Notre vie aujourd’hui peut ressembler à celle du peuple d’Israël : derrière nous, les forces du mal nous pressent et nous menacent pour nous ravir notre foi, notre joie et notre espérance ; devant nous, l’incertitude du lendemain qui peut déposer sur le rivage de nos vies maladies, pandémies, guerres et bruits de guerre, lois iniques et épreuves en tous genres. Toutefois, le cantique de Moïse est encore valable, alors que nous vivons les derniers jours de ce monde. Il égayera nos cœurs alors que nous avançons vers la Terre Promise.

« Dieu conseille à ses enfants aujourd’hui de mettre du bonheur dans leur vie de pèlerin. Il y a peu de moyens aussi efficaces pour fixer dans la mémoire les paroles de Dieu que de les répéter dans un cantique. Le chant a une merveilleuse puissance : il peut adoucir une nature violente ou manquant de culture, aviver la pensée, éveiller la sympathie, amener l’harmonie dans l’action et chasser la mélancolie ou les appréhensions qui enlèvent le courage et diminuent les forces. C’est aussi l’un des moyens les plus efficaces pour graver dans les cœurs les vérités spirituelles… La tentation perd alors son attrait, la vie semble reprendre un nouveau sens, une
nouvelle orientation, et le courage et la joie ainsi obtenus se communiquent à d’autres âmes. » (E.G. White, Éducation, p. 168)

Je t’invite donc à chanter les louanges du Seigneur, à tout moment, afin de garder en toi cette assurance qu’il nous donne la victoire, en attendant de chanter avec le chœur glorieux des élus, sur la mer de verre, le cantique de Moïse et de l’Agneau (Apocalypse 15: 2, 3).

 

Auteur : Joël LIPAN – Ministère de la Musique, FEAM

NOTRE ATTITUDE FACE AUX SIGNES DU RETOUR DE JÉSUS

La pandémie de coronavirus, en plus de changer le monde a permis aux juristes, philosophes et militants de tous bords d’analyser l’impact mondial de la maladie. Certains ont proposé des solutions qui en tant normales n’auraient jamais été proposé. Braulio García Jaén, dans un récent article publié dans le journal El País, décrit ce moment critique comme opportun. Il le fait à travers une déclaration troublante et provocatrice : « Les crises mondiales nécessitent des solutions mondiales : est-il temps de créer une constitution mondiale ?  » Il continue l’article en mentionnant un groupe de juristes et militants, qui présentent une norme qui servirait de « boussole à tous les gouvernements pour le bon gouvernement du monde. »

Le groupe auquel il réfère a lancé l’idée d’une Constitution de la Terre comme outil gouvernemental mondialisé. Mais qu’est-ce que la Escuela Constituyente Tierra ? C’est une école récemment fondée à Messine, en Italie, dans le but d’activer, non seulement une pensée, mais aussi de fournir de nouvelle ressource pour arrêter et même inverser la tendance destructrice de la planète. Cette ressource et cet instrument sont une « constitution de la Terre pour la sauver aujourd’hui. » Parmi les promoteurs de la Constitution de la Terre se distingue Luigi Ferrajoli, professeur à l’Université de Roma III. Pour lui, la pandémie de coronavirus est « une confirmation dramatique de la nécessité et de l’urgence de réaliser un constitutionnalisme planétaire : celui proposé et promu par Escuela Constituyente Tierra que nous avons inaugurée à Rome… »

 

Que dit la Bible ?

Qu’est-ce que la Bible enseigne sur une tentative de futur gouvernement mondial sur le Terre ? Les Écritures déclarent qu’une union religieuse, sociale et politique de soutien à la bête (Apocalypse 13 : 1-4, 11-15; 17: 12-14) et « Babylone, la Grande, mère de prostituées et de les abominations de la terre »(Apocalypse 13: 1-4, 11-15; 17: 5, 12-14) se produira. Le mot Babylone dérive de Babel, qui signifiait à l’origine « la porte de Dieu », signifie aussi confusion. Le terme Babylone « …est employé dans l’Apocalypse pour désigner les différentes formes d’une religion fausse ou apostate. Au dix-septième chapitre, Babylone est représentée sous le symbole d’une femme, image que les Écritures emploient pour désigner une église : une femme chaste, quand il s’agit d’une église pure ; une femme corrompue, quand il s’agit d’une église apostate. » (Tragédie des siècles, page 411)
Il y a un parallèle intéressant entre l’ancienne Babel et Babylone de la fin de l’histoire décrite dans l’Apocalypse. La construction de la tour de Babel était une rébellion mondiale contre Dieu (Genèse 11 : 1-3).

Les gens de Babel avaient décidé d’établir un gouvernement indépendant du Très-Haut. (voir Patriarches et prophètes, page 99) Cette union est restée un symbole de l’union de soutien à la bête et à Babylone dans les temps de la fin. Tout comme les bâtisseurs de Babel se sont unis dans le but de former un gouvernement mondial, ceux qui soutiendront Babylone à la fin de l’histoire auront le même but, et donneront leur pouvoir et leur autorité à la bête (Apocalypse 17:13). Alors que le projet du gouvernement mondial de Babel a été vaincu par Dieu, les gouvernements de la Terre céderont leur pouvoir et leur autorité à la bête. Ils se battront contre l’Agneau, et l’Agneau les vaincra, parce qu’il est Seigneur des seigneurs et Roi des rois. (verset 14). Mais notre objectif dans cet article n’est pas d’étudier ce sujet.

 

Les signes de la fin

Notre but est de considérer quelle est l’attitude appropriée face aux signes de la seconde venue du Christ. Soit dit en passant, les signes que le Seigneur Jésus-Christ a donnés concernant sa venue sont vraiment importants. Personne ne devrait douter que la pandémie soit l’un des signes éloquents du retour du Christ. Dans le sermon sur la Montagne des Oliviers, le Seigneur a donné plusieurs signes qui précéderaient son retour, tels que des pestes (épidémies) et des famines en divers endroits (Luc 21 : 11). Cependant, il y a au moins quatre dangers à éviter en ce qui concerne les signes de la fin des temps.

 

(1) Panicodémie

Ce mot que nous avons totalement inventé est formé des mots panique et épidémie. Comme nous le savons, il est inutile de réagir désespérément au coronavirus ou de créer la panique. Nous devons suivre les recommandations concernant le lavage des mains, la distanciation sociale, le confinement ou encore le port du masque. Le Christ a annoncé à l’avance les signes de la fin et nous a fait des recommandations. Mais il ne l’a pas fait pour nous faire peur, mais pour que nous soyons éveillés, alertes et préparés pour son retour. Les signes ne produisent pas d’espoir. C’est Dieu et sa Parole qui nous donnent de l’espoir (Psaume 71: 5; 146: 5; Actes 24:15; Romains 15: 4, 13; 1 Pierre 1:21). Si votre religion se concentre sur les signes, vous serez dominé par la peur, car vous serez comme « des hommes rendant l’âme de terreur dans l’attente de ce qui surviendra pour la terre ; car les puissances des cieux seront ébranlées. » (Luc 21:26).

 

(2) Passion pour les signes

Les signes n’ont pas été donnés pour être une fin en soi. Ils servent à indiquer quelque chose de bien meilleur et de plus grand. Ils fonctionnent comme des panneaux d’affichage placés sur un itinéraire. Imaginez une personne assoiffée voyageant dans votre voiture, et soudain vous voyez une plaque avec la publicité « Jus d’orange à 1 km. » La bonne attitude serait de lire l’affiche et d’aller au bon endroit pour boire le jus d’orange. Ce serait insensé que cette personne termine son voyage devant le panneau. Encore plus insensé s’il descendait de votre voiture et reste debout à admirer l’affiche. Et si, en plus, il détournait également les autres de la route, ceux qui ont soit comme lui ! Sa soif ne serait pas étanchée en regardant l’affiche ! Malheureusement, il y a des gens qui tombent plus amoureux des signes de la venue du Christ que de la venue du Seigneur en lui-même ! (Tite 2 : 13). Paul n’a pas écrit que la couronne de justice est réservée à ceux qui aiment les signes du retour du Christ, mais à ceux qui « aiment sa venue » (2 Timothée 4 : 8). Le Seigneur Jésus-Christ et sa seconde venue sont bien plus importants que tous les signes.

 

(3) Fanatisme

Lorsque l’hystérie sur les signes de la fin des temps s’empare de certains individus, ils finissent par être plus passionnés par les nouvelles catastrophiques que par le Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. Malheureusement, ils deviennent déséquilibrés, impatients au point de prédire des dates pour le retour du Christ ou de spéculer sur des évènements et des déclarations. Que nous le voulions ou non, les prophéties bibliques s’accompliront pleinement. Par conséquent, nous devons veiller à ne pas déclencher d’alarmes ou de créer le buzz, comme le font les faux annonceurs.
Nous sommes adventistes, nous ne sommes pas alarmistes. Nous appartenons à une église prophétique, mais nous ne sommes pas des sensationnalistes et nous ne fixons pas de dates. Notre mission ne consiste pas à créer du sensationnel. Avec la foi en Dieu et l’étude des prophéties bibliques, nous devons maintenir une attente fervente de la seconde venue du Christ, et en même temps attendre patiemment la venue du Seigneur, sans fanatisme et sans sensationnalisme (Romains 8 : 19, 25).

 

(4) Complot contre la mission

Les prédicateurs sensationnalistes, dont les messages provoquent la peur et l’hystérie, n’agissent pas comme de vrais missionnaires, mais contre la mission de l’église. Jésus n’a pas dit : « Et la pandémie sera prêchée dans le monde entier comme un témoignage à toutes les nations, et alors la fin viendra. » Il n’a pas non plus déclaré : « Et ce mouvement de Constitution de la Terre, ou une réunion du pape sera prêché par des témoignages à toutes les nations, alors la fin viendra ». En réalité, il a affirmé : « Cette bonne nouvelle du royaume sera prêchée dans le monde entier, pour servir de témoignage à toutes les nations. Alors viendra la fin. » (Matthieu 24:14). La fin ne sera pas déterminée par l’œcuménisme ou une réunion à Rome, ou encore un cataclysme mondial, mais par la prédication de l’évangile de notre Seigneur Jésus-Christ. Le Seigneur n’a pas lié de façon décisive sa venue à quelque chose de négatif. Ce qui a été annoncé dans les prophéties devra se produire. Laissez-les se réaliser ! Le vrai prédicateur présentera fidèlement les signes annonçant le retour du Christ avec une attente brûlante du retour du Seigneur, mais sans provoquer de terreur dans le peuple, ni de fanatisme concernant les dates et les évènements, et sans conspirer contre la mission de sauver les gens.

D’où la nécessité de présenter les prophéties et leur accomplissement de manière christocentrique. Toujours dans le contexte de l’évangile éternel du salut offert par le Christ sur la croix et son intercession dans le sanctuaire céleste. Centrons notre message sur Christ, point de mire de notre espérance !

 

Auteur : Rédaction FEAM

LES VALEURS DU ROYAUME ET LA VIE CHRÉTIENNE

On trouve des adventistes dans la plupart des pays du monde. Apocalypse 14.12 nous dit pourquoi. Ce passage apocalyptique décrit deux valeurs et vérités clés qui évaluent la foi chrétienne. Il s’agit de la foi salvatrice en Jésus en tant que seul Sauveur de l’humanité, et de l’obéissance aux commandements de Dieu. Ces valeurs éternelles engendrent la paix, la joie, et le bonheur dans la vie humaine.

 

L’APPEL À LA LOYAUTÉ

La loyauté envers Jésus en tant que Seigneur est essentielle à la crédibilité de notre témoignage. Une vie déloyale est synonyme d’échec spirituel total. Ellen White commente : « Si, après avoir accepté la vérité, nous ne révélons pas au monde les effets sanctifiants de la vérité sur notre propre caractère, nous renions celui qui ôte les péchés du monde, Jésus-Christ. Si nous ne devenons pas des hommes et des femmes meilleurs, si nous ne devenons pas plus bienveillants, compatissants, courtois, si nous ne devenons pas davantage remplis de tendresse et d’amour, si nous ne manifestons pas aux autres l’amour qui a poussé Jésus à accomplir sa mission de miséricorde dans le monde, alors nous ne témoignons pas ici-bas de la puissance de Jésus-Christ auprès
de nos semblables*. »

 

UN EXEMPLE REMPLI D’AMOUR

On ne peut partager l’amour de Jésus de façon convaincante avant d’en avoir fait personnellement l’expérience. Autrement dit, on ne peut partager ce qu’on n’a pas ! Le monde foisonne de gens en quête d’amour et d’acceptation, de gens qui aspirent à la paix et au bonheur. Or, ces gens découvriront rapidement si nous sommes des imposteurs. Mais la sincérité, elle, gagnera de nombreux cœurs. Tom est le fils de parents chrétiens. Il s’est fait baptiser à l’âge de 15 ans avec ses copains. Il se conforme à tout ce qu’on attend de lui. Mais il n’est pas vraiment converti. Plus tard, il épouse une femme chrétienne remarquable.

Malgré tout, il fréquente des gens qui marchent sur le chemin spacieux menant à la destruction. Les années passent. Un jour, sa femme invite un pasteur à animer un groupe d’étude biblique chez elle. Tom n’est pas intéressé. Mais comme le pasteur est son ami, il ne s’y oppose pas. À l’insu de tous, Tom écoute attentivement les études bibliques depuis l’autre pièce. Après quelques semaines, il se joint au groupe et s’assied discrètement près de la porte. Il est témoin des transformations chez sa femme et les autres membres du groupe. Il les voit admettre honnêtement leurs erreurs et changer des choses dans leur vie. Une telle honnêteté le frappe ! Une nuit, il se met à pleurer de joie et de tristesse. Il témoigne : « Je n’avais pas du tout compris le message adventiste. En écoutant ces études, j’ai vu Jésus sous un nouveau jour. Dieu m’a donné une seconde chance et une nouvelle paire d’yeux. Maintenant, je vois les choses différemment. » Ayant découvert l’amour irrésistible, authentique et contagieux de Dieu, Tom s’est fait rebaptiser.

 

UNE OBÉISSANCE GUÉRISSANTE

L’obéissance est une vérité largement calomniée et fort mal comprise. L’obéissance aux commandements de Dieu – véritable expression de notre amour pour Jésus – mène ultimement à la guérison de l’humanité et profite toujours à ceux qui s’y conforment. Jean a écrit : « Car l’amour de Dieu consiste à garder ses commandements. Et ses commandements ne sont pas pénibles » (1 Jn 5.3). Une étudiante âgée de 18 ans commence ses cours universitaires. Au bout d’une semaine, elle découvre que l’un de ses cours se donne le vendredi soir, après le coucher du soleil. Elle décide d’aller voir son prof, et lui explique qu’en tant qu’adventiste, elle observe le sabbat du septième jour. Elle ne pourra donc assister au cours du vendredi soir.

Bien que déçu, son prof refuse de modifier l’heure. Au lieu de se laisser intimider par cette difficulté, la jeune femme soumet son problème à Dieu. Une semaine plus tard, le prof informe sa classe qu’il a changé l’heure du cours : il le donnera le vendredi matin plutôt que le vendredi soir. Que s’est-il donc passé ? se demande l’étudiante. Sans qu’elle le sache, son prof a contacté le siège de l’Église adventiste. « Est-il vrai que les adventistes observent le sabbat du septième jour du vendredi soir, au coucher du soleil, jusqu’au samedi soir, au coucher du soleil ? » a-t-il demandé.

En constant que c’était exact, il a décidé de changer l’heure du cours ! L’obéissance de la jeune femme a entraîné une double bénédiction : elle a consolidé sa foi ; elle a influencé son prof, lui a permis de découvrir la foi et le mode de vie adventistes, et l’a amené à respecter son étudiante.

 

CRÉER DES OCCASIONS DE BÉNÉDICTION

Pour que les valeurs et les vérités du royaume de Dieu aient le pouvoir de bénir ceux qui les connaissent et d’influencer ceux qui ne les connaissent pas, les membres d’église doivent les mettre joyeusement en pratique dans leur vie et leur comportement. La religion n’a de pouvoir convaincant que lorsqu’elle est vécue dans la vie pratique. Quand nous faisons ce qui est juste, honnête et vrai, quand nous défendons les valeurs bibliques du royaume de Dieu, nous créons des occasions pour que Dieu non seulement agisse en notre faveur, mais aussi touche la vie de nos semblables. Considérez cette requête du psalmiste : « Ô Éternel ! qui séjournera dans ta tente ? Qui demeurera sur ta montagne sainte ? » (Ps 15.1) La réponse est claire : « Celui qui marche dans l’intégrité, qui pratique la justice et qui dit la vérité selon son cœur. Il ne calomnie point avec sa langue, il ne fait point de mal à son semblable, et il ne jette point l’opprobre sur son prochain. Il regarde avec dédain celui qui est méprisable, mais il honore ceux qui craignent l’Éternel » (v. 2-4).

Notre monde est fracturé et confus. Ceci est vrai, où que se trouvent les adventistes. Pour vivre publiquement notre foi, nous devons la préparer et la cultiver en privé. Il y a longtemps, Dieu mit Jérémie au défi de parcourir « les rues de Jérusalem » pour chercher dans les places s’il s’y trouvait un individu « qui pratique la justice et s’attache à la vérité » (Jr 5.1). Aujourd’hui, Dieu cherche encore de tels gens – des gens qui abordent honnêtement les vérités qu’ils découvrent dans la Parole écrite de Dieu, qui vivent ces vérités, qui ont foi en Jésus, et qui observent ses commandements. Chacun d’entre nous peut répondre oui à Dieu ! Il n’y a qu’à lui dire : « Seigneur, je serai cette personne fidèle. Aide-moi à être ce que je dois être à titre de chrétien authentique. » Notre réponse donne à Dieu des occasions de nous bénir et de bénir ceux que nous touchons. C’est là notre bonheur en tant qu’adventistes.

 

Questions pour la réflexion

1. Comment pouvons-nous vivre notre vie de manière à refléter notre foi ?
2. Que devons-nous changer dans notre vie pour que notre témoignage soit crédible aux yeux des autres ?
3. Seule l’action du Saint-Esprit peut vraiment rétablir notre vie. Comment pouvons-nous trouver le courage de lui permettre de le faire ? Qu’est-ce qui peut nous empêcher de répondre à son action ?

 

Auteur : Audrey ANDERSSON

LES MEILLEURES PRATIQUES POUR L’ÉGLISE EN LIGNE

« Vous pourriez être tenté de penser que nous reviendrons à la normale dans quelques semaines ou quelques mois. Nous reviendrons à la normale, mais ce sera une nouvelle normale. » Chuck Scroggins

Dans les semaines qui ont suivi la fermeture des églises dans le monde, bous avons vu un fleurissement sans précédent de créativité et d’innovation de la part des églises et des responsables de ministère. Ce qui était auparavant considéré comme impossible ou sans importance est devenu à la fois possible et important du jour au lendemain. Pour beaucoup, comme les handicapés physiques et ceux qui ne peuvent pas aller à l’église pour d’autres raisons, ces changements sont les bienvenus et les aménagements attendus depuis longtemps ; des aménagements qui auraient dû être offerts lorsque la technologie est devenue disponible. Notre hésitation à accepter le changement a laissé beaucoup de gens isolés bien avant cette pandémie. Il est regrettable qu’il ait fallu une pandémie pour motiver l’Église à adopter les technologies numériques, mais nous y sommes.
Le changement est non seulement possible mais aussi nécessaire. Maintenant, nous devons déterminer ensemble à quoi ressemblera la « nouvelle Église », celle de l’après confinement. Lorsque la poussière retombera, la société reviendra à une nouvelle normalité avec de nouvelles habitudes et attentes. Les changements que nous apportons maintenant nous prépareront au succès ou à l’échec dans les années à venir.

 

Avant tout, l’église en ligne doit être différente

Ce ne peut pas être juste le programme habituel diffusé en direct par quelques personnes dans un sanctuaire vide. L’Église n’est pas un programme ou un bâtiment, c’est une communauté spirituelle partageant sa relation avec Dieu et prenant des mesures pour améliorer le bien-être des autres. Nous devons tenir compte de l’expérience des participants et réfléchir avec empathie à ce qu’ils attendent et à ce dont ils ont besoin.
Au-delà de la satisfaction des besoins spirituels des membres d’église, les technologies numériques peuvent être utilisées pour mobiliser une congrégation envers la communauté et le service dans l’espace numérique. Ce qui commence dans l’espace numérique n’est pas nécessairement ni finalement confiné à l’espace numérique. Ces outils et technologies peuvent créer un impact dans le monde réel et être exploités pour répondre aux besoins physiques réels de la communauté. Nous pouvons toujours être les mains du Christ tendant la main pour aider les autres dans leurs besoins. Cela se fera simplement de manière différente de celle avec laquelle nous sommes actuellement à l’aise.

Nous devons penser de manière créative à la façon dont « l’expérience de l’église » peut être traduite dans l’espace numérique. Cela nécessitera la créativité et l’innovation de chacun, expérimentant et essayant de nouvelles choses pour déterminer ce qui fonctionne le mieux. Ce sera différent pour chaque congrégation et communauté. Il n’y a pas de normes universels. Nous sommes maintenant dans une période de développement rapide, d’innovation et de personnalisation. C’est une période passionnante et il est intéressant de voir Dieu travailler à travers son église pendant cette période de changement.

Cela signifie également que notre vision de l’église n’est plus limitée par l’emplacement physique. Les églises qui s’adaptent bien attireront des membres de partout dans leur expérience d’église en ligne. Les barrières à l’entrée qui autrefois empêchaient les gens de venir en personne ont été supprimées. Ceux qui étaient auparavant défavorisés sont désormais sur un pied d’égalité avec le reste de la communauté. Lorsque cette pandémie sera terminée, les structures que nous mettons en œuvre actuellement devraient rester en place pour continuer à atteindre les personnes que nous ne touchions pas auparavant. De plus, nous connaissons les Écritures : ce n’est peut-être que le début de tels troubles. Il y aura davantage de peste et un besoin continu de technologie numérique. Il faut arrêter de penser à cela comme un changement temporaire et la technologie est devenue un allié à long terme. Nous devons nous demander peut – être : Comment pouvons-nous construire une communauté en ligne ? Comment pouvons-nous rendre l’église en ligne spéciale ? Quelles sont les meilleures pratiques pour l’église en ligne ?

Alors que nous continuons d’adapter et de modifier nos expériences d’adoration et de service pour répondre à ces questions, voici 15 bonnes pratiques à considérer :

  • Utilisez des outils interactifs. Utilisez des outils tels que le chat en direct et les médias sociaux pour une interaction en temps réel. Les gens sont des créatures sociales ; créons des opportunités d’engagement social en ligne. Cela peut sembler une distraction du sermon, mais comprenez que votre public (en particulier les jeunes) accède aux médias sociaux pendant que vous prêchez. Les outils interactifs numériques peuvent être hors de votre zone de confort, mais pour beaucoup, ils sont une amélioration vitale de leur expérience d’adoration.
  • Repensez votre service et votre musique. N’oubliez pas, mettez-vous à la place de votre audience en ligne. Que sont-ils censés faire pendant le service de chants ? Certains chanteront peut-être, mais la plupart ne le feront pas. Ce n’est pas encore dans la pratique normale de voir des gens chanter sur son écran et leur demander de faire comme s’ils étaient assis dans une congrégation ? Pensez à avoir une musique spéciale à la place et, dans l’ensemble, gardez les interludes musicaux brefs.
  • Raccourcissez le service. N’essayez pas de remplir le même temps qu’un service religieux régulier, et limitez les temps morts où rien ne se passe. Soyez dynamiques dans le programme afin que le service d’adoration soit toujours en mouvement.
  • Parlez directement au public. Zoomez de près avec la caméra et laissez le public voir votre visage et vos expressions. Une bonne règle d’or consiste à permettre à votre public de voir le blanc de vos yeux. Parlez à votre public comme si vous parliez à chaque personne individuellement. Reconnaissez votre public, interagissez directement avec lui et encouragez les commentaires, les likes et les partages. Demandez-leur d’ouvrir leur Bible et de suivre les Écritures. Vous pouvez même les encourager à prendre des notes ou à taper des réponses à vos questions dans la section commentaires de la diffusion en direct. Évitez de rester seul sur une scène vide avec une caméra en plan large. En faisant des plans plus serrés, votre sermon sera plus accueillant et plus personnel.
  • Transformez votre diffusion en direct en contenu permanent. Lorsque le service est terminé, réaffectez des vidéos plus longues en clips plus courts qui seront consultables indéfiniment sur votre site. Découpez votre vidéos. Il est difficile pour quelqu’un de lancer une vidéo de culte qui dire trois heures. Les annonces paroissiales ont une courte durée de vie et ne devraient pas vivre indéfiniment sur votre chaîne YouTube ou votre site Web. Découpez uniquement le message et d’autres éléments clés tels que l’histoire des enfants pour créer un contenu optimisé pour la recherche.
  • Rencontrez ceux qui vous suivent dans l’espace numérique. Utilisez les technologies de vidéoconférence pour continuer vos études bibliques et vos réunions de prière régulières. Vous pouvez aussi y rencontrez ceux qui veulent un complément d’informations sur votre message. Le dispositif ZOOM est un excellent outil. Il est facile à utiliser et l’offre de base est gratuit. Vous constaterez peut-être que votre fréquentation augmente maintenant que les barrières physiques ont été supprimées.
  • Continuez à servir la communauté. Depuis trop longtemps, les églises sont seulement de grands bâtiments dans une rue ou le bâtiment le plus élevé d’une agglomération. Ne laissons pas l’église devenir le bâtiment vide de la rue. L’Église devrait être un groupe de personnes mobilisées pour servir, activement engagées dans l’amélioration du bien-être de leur communauté au sens large. L’Eglise en ligne ne doit pas nous faire oublier la réalité et notre environnement.
  • Créez du contenu pour aider les gens à avancer dans leur cheminement spirituel. L’église de Dieu est ouverte 24h / 24 et 7j / 7. Par conséquent, nous devons nous efforcer d’exposer le Christ chaque jour grâce à notre influence numérique, et pas seulement un jour par semaine. Nous devons créer un contenu numérique qui répond aux besoins spirituels des gens et chercher à répondre à leurs aspirations les plus profondes.
  • Mobilisez votre congrégation pour devenir un vecteur de diffusion pour les âmes en faisant du porte à porte numérique. Faire du porte à porte numérique, c’est quand un membre d’église partage du contenu spirituel sur ses profils de médias sociaux ou par mail pour créer une occasion de discuter de leur foi avec des personnes intéressées. Le contenu spirituel peut avoir plusieurs formats (une image, un texte, une vidéo, un blog, etc.) et doit inclure un message personnalisé. Les amis et les abonnés peuvent la faire défiler ou choisir de s’engager quand cela leur convient. Étant donné que beaucoup de gens sont coincés à la maison avec du temps supplémentaire dans leur emploi du temps, les médias sociaux peuvent être leur principale source de divertissement et d’évasion. Créez donc une culture de partage de contenu au sein de votre communauté religieuse. Formez vos membres à partager le contenu numérique de votre église sur une base hebdomadaire. Il y a actuellement beaucoup d’opportunités pour nous de partager et d’atteindre les gens partout dans le monde grâce aux technologies numériques. Une congrégation qui comprend que les réseaux sociaux peuvent être un moyen d’évangélisation pourrait servir de puissant vecteur du message d’espérance pour les âmes. Le succès ne peut plus être mesuré uniquement par le nombre de personnes présente dans un bâtiment. Nous devons plutôt mesurer si nous construisons ou non le royaume de Dieu.
  • Créez des opportunités de prière en ligne. Même les sceptiques peuvent être touché par l’amabilité de quelqu’un qui se soucie suffisamment de lui pour prier pour lui. Les médias sociaux sont un outil puissant pour solliciter des demandes de prière et suivre ces demandes. La prière peut être un simple « j’aime », un commentaire ou un message. La communication en ligne facilite la demande, ce qui permet aux gens de tendre la main lorsqu’ils hésitent à le faire face à face.
  • Élaborez une stratégie de soins communautaires à 360 °. En cette période de crise et au-delà, nous devons travailler pour étendre l’expérience de l’église au-delà des limites du temps et de l’espace dans un bâtiment vers une communauté impliquée qui fournit un soutien 24/7 non seulement aux membres mais aussi à nos contacts plus larges (voisins, parents, personnes en difficultés, …). Pour être efficaces, les églises doivent cultiver et entretenir des communautés saines, à la fois en présentiels et numériques, à la fois au sein de l’église et dans la communauté, afin de mieux nous positionner pour fournir un ministère de guérison et de vastes réseaux de soutien.
  • Formez des disciples numériques. La création, l’engagement et la distribution de contenu ne se limitent pas aux comptes officiels de l’Église. Tâchez de tendre la main aux jeunes et faites-leur savoir que leurs talents dans ce domaine sont très appréciés même s’ils ne font pas partie de l’équipe de communication. Certaines personnes ont juste besoin d’une autorisation et d’un peu de mentorat pour développer leurs talents et leur passion pour la mission. Tout le monde a une influence sociale grâce aux SMS, aux applications de messagerie, aux e-mails et aux réseaux sociaux. Encouragez-les et inspirez-les à utiliser cette influence pour construire le royaume de Dieu.
  • Favorisez la créativité et de nouvelles idées. Écoutez les professionnels de la communication et les jeunes. Il est maintenant temps de leur faire sentir que leurs dons spirituels sont appréciés par leur église. Les jeunes en particulier sont des natifs du numérique et savent instinctivement beaucoup sur la façon de tirer parti de la technologie. Ils sont désireux d’aider à façonner l’avenir de leur église et seront plus susceptibles de rester s’ils sont impliqués.
  • Formez vos membres. Prenez le temps de montrer à vos membres, en particulier aux membres plus âgés, comment participer et utiliser des outils numériques. Demandez à vos plus jeunes membres de créer des tutoriels ou de faire du FaceTime avec des membres plus âgés pour leur parler en utilisant la technologie pour le culte et le ministère.
  • Protégez votre communauté. Aller en ligne signifie s’habituer à faire face aux commentaires négatifs. Pour les opposants qui menacent la santé de votre communauté numérique, masquer / supprimer des commentaires, couper le son des gens (sur ZOOM) et même les bloquer sont des options.
  • Soyez prêt à vous adapter et à vous familiariser avec le changement. Le changement est la nouvelle norme. Adoptez de nouvelles idées et technologies à mesure qu’elles deviennent disponibles. Soyez créatif et n’ayez pas peur d’essayer de nouvelles choses. Si ça ne fonctionne pas, ne vous arrêtez pas à un échec. Essayez autre chose ! Vous aurez ainsi beaucoup plus de chances de tomber sur ce qui fonctionne.

Nous voulons que notre église revienne plus forte et plus unifiée de cette expérience. Depuis longtemps, nous parlons de la façon dont les technologies numériques sont un moyen puissant pour intensifier le ministère traditionnel et l’évangélisation, mais cette pandémie a poussé le besoin de la technologie numérique à devenir notre priorité. Utilisons-les, mais de manière intelligentes.

 

Auteur : Rédaction FEAM

Calendrier de rentrée 2024 / 2025
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